SME 2019

EDITION 2019

L’édition 2019 est la 11ème édition de cet événement annuel. Elle aura lieu (exceptionnellement) du 4 au 11 mai 2019.

Le fil rouge retenu pour cette édition est « Avancées dans les luttes pour l’affirmation et l’unité culturelles et politiques des Africains et Afro-descendants ». Ainsi, cette édition est l’occasion d’une part de faire un point sur les engagements et luttes d’hier et d’aujourd’hui pour construire et affirmer cette unité, d’autre part de réfléchir aux enjeux de demain.

Le programme des événements de cette 11ème édition est ici. Outre les rencontres avec les élèves qui auront lieu à la médiathèque Antoine de Saint-Exupéry à Voisins-le-Bretonneux, trois manifestations sont proposées au grand public.

SME 2018

EDITION 2018

Malgré les luttes passées et les résultats indéniables obtenus (abolitions, reconnaissance de la Traite et de l’Esclavage comme crime contre l’humanité, accès aux droits civiques, fin de la ségrégation, etc.), les séquelles de cette douloureuse et tragique histoire sont encore nombreuses : racisme, discrimination, pauvreté, perte d’estime de soi, etc.

Nombreuses sont les luttes encore à mener pour la justice et le respect de l’Homme Noir; nombreuses sont les luttes encore à mener pour les réparations; nombreuses sont les luttes encore à mener pour les commémorations.

A l’occasion de la 10ème édition de la Semaine de la Mémoire de l’Esclavage, le Collectif les retrace à travers le fil rouge « Luttes et engagements d’aujourd’hui pour éradiquer les séquelles de la traite et de l’esclavage dans nos sociétés ».

Pour plus d’informations sur cette édition se reporter au Programme SME2018 ou au  Dossier de presse de SME2018.

SME 2017

EDITION 2017

Le fil rouge de l’édition 2017 de la semaine de la mémoire de l’esclavage de Saint-Quentin-en-Yvelines (SME’2017), qui se déroule du 4 au 10 mai 2017,  porte sur les figures féminines de la résistance à l’esclavage et des luttes post-abolition contre la ségrégation, les discriminations et l’exploitation des Noirs.

Parmi les 12 à 13 millions d’Africains déportés, 1/3 était constitué de femmes.
Bien que minoritaires dans les populations d’esclaves, il n’en reste pas moins qu’elles ont constitué un socle économique, social et culturel fondamental de la société esclavagiste par :

  • leur force de travail (aux champs ou au sein des maisons)
  • la transmission culturelle à leurs enfants qu’elles élevaient seules
  • l’impact qu’elles pouvaient avoir sur l’éducation des enfants des maîtres

Pourquoi alors n’auraient-elles pas participé à la résistance et aux luttes de libération ?
Quelques noms ont toutefois franchi les barrières de l’oubli :
En Guadeloupe, les marronnes représentent le tiers des évadés à partir de 1760, elles participent à toutes les batailles, apprêtent les armes, soignent les blessés, transportent les morts. Les militaires français les jugent même plus féroces que leurs compagnons.
La figure emblématique est Mulâtresse Solitude (1772-1802) qui, lors du rétablissement de l’esclavage en 1802, s’illustre dans la bataille du 8 mai contre les troupes du général français Richepance aux côtés des troupes armées de Louis Delgrès.
Elle sera exécutée par pendaison la même année, au lendemain de son accouchement.

A la Jamaïque, Queen Nanny est une figure emblématique de la résistance des Marrons, née aux environs de 1686 dans le royaume Ashanti (actuel Ghana) en Afrique de l’Ouest et emmenée sur l’île de la Jamaïque en tant qu’esclave alors qu’elle n’est encore qu’une enfant.
Vers 1720, Nanny parvint à contrôler la région des Blue Mountains et lui donne le nom de Nanny Town, un territoire de 500 acres (2.4 km²) où elle fera habiter les esclaves qu’elle aura réussi à libérer. Elle sera tuée lors d’une attaque britannique en 1733.

Aux Etats Unis, née esclave en 1822, Harriet Tubman surnommée «la Moïse noire» a aidé pendant de nombreuses années les opprimé(e)s à traverser les routes clandestines qui les séparaient de la liberté. Militante convaincue, elle poursuit son combat dans l’antiracisme, puis en faveur du droit des femmes. A New York, Washington ou Boston, elle prend la parole pour revendiquer leur droit à voter. Elle meurt en 1913 dans un hôpital pour Afro-Américains qu’elle avait elle-même contribué à fonder.

Leur histoire reste mal connue car les livres retiennent les figures masculines du fait de la reproduction implicite du modèle sociétal patriarcal lors de la lecture des événements.
Même la 1ère république noire n’échappe pas à cette règle. En effet, la première constitution d’Haïti en 1805 statue en son article 9 : « Personne ne peut être haïtien s’il n’est un bon père, un bon fils, un bon mari et surtout un bon militaire » !

Il est temps de leur rendre un vibrant hommage !

Quatre villes de l’agglomération accueillent les principales manifestations:
ÉLANCOURT, LA VERRIÈRE, MONTIGNY-LE-BRETONNEUX et TRAPPES.

Pour plus d’information sur l’édition 2017 merci de consulter:
[Programme – Dossier de presse

SME 2016

Semaine de la Mémoire de l’Esclavage
Edition 2016

gwokaLe fil rouge de cette année porte sur les danses, chants et rythmes noirs au temps de l’esclavage.

EDITO

Privés de leurs langues et de leur culture, la musique et la danse ont longtemps été les seuls moyens d’expression et de socialisation des esclaves.
Il est indéniable que des expressions musicales, des danses, des rythmes, des
instruments de musique sont nés de cet espace social que constituaient les plantations.
Ils y ont subi des métissages liés aux apports des esclaves aussi bien que des colons ce qui rend impossible l’identification d’un lien unique à une matrice africaine «pure et
authentique».
On note cependant des points communs entre les différents courants musicaux issus de ces diasporas :

  • le lien à la vie quotidienne (chants qui scandent l’activité)
  • des motifs qui appellent à la danse (riff du blues, du funk, boucle du hip-hop)
  • L’accentuation des temps faibles de la mesure (la contramétricité qui consiste à placer des événements musicaux en dehors de la pulsation de référence)
  • le « call and response » sorte de dialogue entre soliste/chœur ou musicien/danseur
  • des échelles à cinq tons dites «pentatoniques » et les timbres altérés « dirty notes » des bluesmen, les fameuses notes « bleues »
    qui en découlent vous plongeant dans un sentiment ineffable et un univers magique.

A noter le glissement qui s’est progressivement effectué dans l’imaginaire collectif puisque le terme « musique noire » est devenu synonyme de musique afro-américaine.
Après avoir été longtemps considérée comme inférieure (si tant est qu’il y ait une hiérarchie en musique), elle représente aujourd’hui ce que l’Amérique produit de plus original et qui influence le monde entier.
Petit clin d’œil pour terminer avec la musique qui a fait passer les Noirs des chaines en fer des esclaves aux chaines en or des rappeurs

Cinq temps forts

4 mai 2016.  Ouverture de la semaine avec les scolaires et le spectacle Prométhée à GUYANCOURT
5 mai 2016, atelier découverte  de danses afro-caribéennes à la Maison de familles à Trappes.
7 mai 2016, vernissage de l’exposition « Chants, danses et rythmes noirs au temps de l’esclavage » à la salle du conseil communautaire à TRAPPES. Le programme des échanges de la journée.
8 mai 2016 avec la journée sportive, le marché tropical, et le spectacle à MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
10 mai 2016, clôture de la semaine avec la comédie musicale « Ôte tes chaines » à MAUREPAS.

Pour plus d’information merci de consulter le Dossier de presse  ou le Programme détaillé.